Tandis que le gouvernement met en place le « Plan grand froid », il convient de rappeler les principales perturbations pharmacologiques liées aux très basses températures. Certains médicaments perturbent en effet les mécanismes thermorégulateurs et sont susceptibles d'augmenter directement ou indirectement les effets du froid.
On le sait, la vasoconstriction liée au froid peut modifier l'absorption, la diffusion, le métabolisme ou l'élimination de certains médicaments par l'organisme (digoxine, sels de lithium, certains antiépileptiques). D'autres peuvent accentuer indirectement les effets du froid en altérant la vigilance et ainsi la capacité à lutter contre le froid (sédatifs, benzodiazépines et apparentés).
En perturbant la thermorégulation centrale, et en inhibant le mécanisme de frissonnement, les neuroleptiques, barbituriques et benzodiazépines peuvent aggraver une hypothermie. Par ailleurs, certains antihypertenseurs, vasodilatateurs et dérivés nitrés peuvent également favoriser une hypothermie en entravant la thermorégulation au niveau périphérique par limitation de l'effet vasoconstricteur. Les traitements de l'hyperthyroïdie sont également concernés, la thyroïde intervenant en effet directement dans la thermorégulation de l'organisme.
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité