Réunis en cette fin d’après midi, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies, Federgy, et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) ont détaillé un plan d’actions pour les prochaines semaines.
L’année 2016 s’était achevée sur un mouvement d’humeur de la profession (voir notre article « abonné »). Les projets de baisses de prix et d’ordonnance sur le réseau avaient mis le feu aux poudres. L’USPO s’impatientait également de connaître le contenu de la lettre d’orientations promise par la ministre de la Santé dans la perspective des négociations conventionnelles qui doivent s’ouvrir le 22 février. « Le cadre de la négociation conventionnelle est aujourd’hui complètement flou, déplore son président, Gilles Bonnefond. L’engagement de la ministre à accorder une enveloppe pluriannuelle pour réformer de la profession n’est pas traduit clairement. » Gilles Bonnefond s’agaçait aussi des nombreux contrôles menés par certaines caisses primaires d’assurance maladie auprès des officinaux.
En ce début d’année, la tension n’est pas retombée. L’USPO, mais aussi Federgy et l’UDGPO, ont donc décidé de passer à l’action. Ils annoncent qu’une grève des gardes sera enclenchée du 23 au 29 janvier. Et le jeudi 26 janvier, ils invitent les pharmaciens à manifester devant leurs caisses d’assurance-maladie, leur préfecture, ou leur agence régionale de santé (ARS). Ce jour-là, ils demandent aux confrères d’occulter leurs vitrines à l’aide de papier. Le thème de la mobilisation : « Nous, pharmaciens, souhaitons une pharmacie de proximité ». « C’est à cette condition que les patients pourront se soigner correctement », affirme Gilles Bonnefond.
En France et en Europe
Vente en ligne de produits de santé : Amazon poursuit sa percée
Maladie rare
Un nouveau médicament contre la dystrophie musculaire de Duchenne
Traces d’alcool de nettoyage dans les bouteilles
HappyLab, Ainsifont, GSL, Stentil, Mediphysio : tous les lots de sérum physiologique sont rappelés
À savoir pour bien dispenser
Chikungunya : pas de vaccination chez les 65 ans et plus