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En prévention des rechutes au cours du sevrage alcoolique, on dispose actuellement de l’acamprosate (Aotal), de la naltrexone (Revia et génériques) et du disulfirame (Espéral). Afin de savoir quelle molécule est la plus efficace, une méta-analyse publiée dans le « JAMA » a colligé 123 études sur le sujet. La plupart des études ont évalué l’acamprosate, la naltrexone ou ont comparé les deux. L’analyse conclut que les deux molécules sont efficaces en prévention des rechutes, mais n’a mis en évidence aucune supériorité de l’une par rapport l’autre. Le choix du traitement pourra alors se fonder sur les effets secondaires (sachant que les auteurs ont remarqué que les maux de tête et les vomissements étaient légèrement supérieurs avec la naltrexone, même si rien ne ressort statistiquement), ou encore la posologie qui est moins pratique avec l’acamprosate (trois doses par jour) qu’avec la naltrexone (un comprimé par jour). En revanche, pour le disulfirame (Espéral), les essais ne montrent pas de bénéfice sur le maintien du sevrage ni sur la baisse de la consommation d’alcool. Quant aux molécules qui ne sont pas encore disponibles sur le marché dans l’indication du sevrage alcoolique, le nalméfène (AMM en mars 2013 mais non commercialisé à ce jour) et le topiramate (Épitomax, non indiqué dans le sevrage alcoolique) ont montré une amélioration sur le niveau de la consommation avec un niveau de preuve modéré. Les autres traitements étaient inefficaces ou impossibles à évaluer faute de données.
À l’occasion du Grand débat national, nehs et le Groupe profession santé (GPS) réunissant « le Quotidien du pharmacien », « le Quotidien du médecin », « le Généraliste », « infirmiers.com », s’associent pour lancer une grande enqu... Commenter
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