
Un roman de Marie-Claude Tesson-MilletMorts regrettés, vivants ridicules
Dans un livre surprenant, Marie-Claude Tesson-Millet traite de la mort en utilisant l’instrument le plus simple mais aussi le plus efficace, la narration pure. Là où d’autres auraient envisagé un gros ouvrage postsartrien, elle se contente de raconter une histoire qui en dit plus que les essais philosophiques.
LA MORT, comme chacun sait, c’est l’affaire des vivants. Ils n’en finissent pas d’y penser, de l’imaginer et d’inventer dans l’au-delà des chemins illusoires que, contre toute raison, ils s’efforcent d’explorer. Les rites mortuaires, de quelque culture qu’ils relèvent, contribuent à l’effort désespéré des vivants pour prolonger la vie du décédé, qu’il s’agisse de la thanatopraxie, décrite avec une minutie d’expert (ou de journaliste) par Marie-Claude Tesson-Millet, ou de l’ultime photo de...
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déjà inscrit ?
Déjà abonné ?
Activez votre compte abonné
pour bénéficier des exclusivités web incluses dans votre abonnement.
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous et bénéficiez de l’offre liberté sans engagement au journal Le Quotidien du Pharmacien
- L’accès aux contenus gratuits et payants
Bénéficiez de 2 fois plus d’articles et de nombreuses exclusivités. - Le journal numérique sur l’ensemble de vos supports
Consultez votre journal numérique sur ordinateur, mobile et tablette. - Les dossiers d’archives du Quotidien
Naviguez dans les dossiers d’archives mis à jour au fil de l’eau par la rédaction.
Vous devez être inscrit ou avoir activé votre compte abonné.